Shoulda, ou un savant mélange entre R&B, soul et dubstep pour ce grand fan de Michael Jackson, Stevie Wonder, Radiohead ou encore Jeff Buckley qui refuse de s’enfermer dans une seule case :
« Je suppose que j’expérimente et coche un bon nombre de cases moi-même. Je n’ai jamais voulu être actif que sur une seule scène. J’ai toujours voulu faire de la pop », a-t-il expliqué au Guardian. Et populaire, Jamie est certainement en passe de le devenir.
En même temps, loin de moi l’idée de vouloir lui mettre une étiquette mais quand on sort de la brillante BRIT School (où sont passées Amy Winehouse, Adele, Jessie J et Katie Melua), on ne s’étonne même plus de tant de talent et de créativité :
« Ils vous donnent accès aux studios avec 7 autres personnes en disant ‘OK, vous 7, vous formez un groupe : vous avez 7 chansons à écrire et vous les allez les interpréter à la fin du semestre’. Il pouvait y avoir un batteur de métal, un guitariste folk ou quelqu’un qui aimait jouer du funk sur sa basse. D’une certaine manière, on devait apprendre à s’adapter et faire en sorte que ça marche. J’ai toujours pensé que, plus on est polyvalent, mieux c’est. Et c’est quelque chose que la Brit School t’enseigne. Tu as l’opportunité de toucher un peu à tout », a-t-il raconté au site Now Playing. C’est donc sans surprise que Jamie himself a composé et produit les douze titres figurant sur son opus qu’il me tarde désormais de me procurer, surtout depuis que je suis tombée, avec un peu de retard, sur le très catchy Lady Luck :
Avant ce petit bijou, Jamie avait sorti pour premier single Night Air, morceau mystérieux et poétique sur lequel sa maman chanteuse participe aux chœurs. Lunaire, il paraphrase à merveille les mots du Guardian qui définit sa musique comme un « parfait équilibre entre chaleur organique et froid synthétique, à mi-chemin entre le désespoir et le numérique ».