All eyes on... Emeli Sandé

All eyes on... Emeli Sandé

Ce dimanche 18 décembre, j’étais au Sportpaleis pour le concert de Coldplay dont je suis sortie très déçue mais je garderai un très bon souvenir des trente premières minutes… et de la première partie orchestrée par Emeli Sandé.

La première rencontre entre Chris Martin et la jeune Écossaise a eu lieu fin octobre lors des Q Awards où le leader du groupe britannique n’a pas manqué de complimenter Emeli, notamment pour sa reprise d’Every Teardrop Is A Waterfall.

Pourtant présente dans les charts belges depuis un moment (bien qu’elle n’ait jamais fait son entrée dans le top 50 en Wallonie), Emeli était complètement passée inaperçue auprès de mes oreilles délicates malgré des featurings avec Chipmunk (Diamond Rings) et Wiley (Never Be Your Woman) et une prestation tout de même remarquée avec Professor Green pour Read All About It (aaah, il était aussi à Anvers, la belle surprise !). Mais le plus important, c’est que ses prochaines chansons n’échappent plus à mon radar désormais.

Auteur pour Cher Lloyd, Leona Lewis, Cheryl Cole, Tinie Tempah, Alesha Dixon et même Susan Boyle, cette ancienne étudiante en neurologie sortira en février prochain son premier album intitulé Our Version of Events sous le label EMI Music. Porté par le premier single Heaven dévoilé en août puis par Daddy en duo avec Naughty Boy, cet opus est bien parti pour remporter son petit succès, d’autant plus que les BRIT Awards l’ont déjà élue Critics’ Choice de 2012 !

« Gagner un BRIT Award si tôt dans ma carrière est encore mieux que ce que j’aurais pu imaginer. Je suis très émue de recevoir un prix si prestigieux. Merci énormément », a-t-elle déclaré à l’annonce de sa victoire. Et voilà que la jeune femme d’origine zambienne collabore à présent avec Alicia Keys pour qui elle a écrit à New York en novembre dernier après avoir fait sa première partie en juin au Royal Albert Hall de Londres :

« J’aime être dans l’ombre et écrire des chansons. Cela m’a permis de me forger une expérience dans l’industrie et d’apprendre comment le milieu fonctionne, comment une maison de disques fonctionne. Je sais maintenant comment promouvoir un single. Je me sens prête ! », a-t-elle confié à The Wrap pour MTV UK. La chanteuse de 24 ans est très vite tombée dans le bain avec un père directeur de la chorale de son école et une mère auteur et c’est à 7 ans qu’elle écrivait sa première chanson… à propos d’un alien. Aujourd’hui, celui que le présentateur et DJ Ras Kwame compare déjà à Ella Fitzgerald met sa plume affûtée au service des autres :

« En général, j’essaie juste d’écrire du mieux que je peux. Lorsque je travaillais à LA avec un producteur, celui-ci m’a dit : ‘Tu devrais toujours donner le meilleur de ton travail car tu devrais toujours être sure à 100% de pouvoir recréer la même chose, de pouvoir faire mieux’. C’est un peu ma philosophie depuis. Pour entretenir ma réputation d’auteur, je veux donner le meilleur mais si j’écris une chanson qui me convient, je m’en aperçois directement », a-t-elle expliqué à Digital Spy. Et en plus d’être une auteur hors-pair, Adele (de son vrai prénom mais elle a opté pour son second afin d’éviter toute confusion avec la célèbre Adele qu’on connaît tous et qui est d’ailleurs une grande fan) est une excellente musicienne qui vit entourée de pianos et sait également jouer de la guitare et de la clarinette. Et en début d’année, elle décidait d’ajouter une toute nouvelle corde à son arc en apprenant le violoncelle, une petite fantaisie qu’elle doit à son obsession pour une artiste décédée en 1987 :

« Ma plus grande influence est une violoncelliste du nom de Jacqueline du Pré. Elle m’inspire car elle était tellement libre dans ses morceaux. Quand j’avais 15-16 ans, je travaillais au Virgin Megastore dans la section ‘musique classique’ : c’est comme ça que je l’ai découverte. Mais des gens comme Nina Simone ou Tracy Chapman – qui écrit des textes incroyables – m’ont aussi beaucoup influencée », a-t-elle encore confié à The Wrap. Le résultat de toutes ces inspirations est un savant cocktail de R&B, soul et trip-hop entremêlé de sublimes arrangements de cordes :

« Lorsque les gens écoutent Heaven pour la première fois, beaucoup d’entre eux pensent immédiatement au début des années 90 et associent les cordes à Funky Drummer, un son assez culte je suppose. La chanson a été écrite après une très longue conversation avec Naughty Boy. On a discuté de religion et de la notion du ‘bien’, de tout ce qu’on essaie de faire à cette époque et de la difficulté de cette mission. Il m’a dit : ‘I guess you just have to keep your heart clean’ et ce fut la naissance du morceau. On l’a faite très rapidement et dès qu’on l’a terminée, on a su qu’elle était spéciale », a raconté la chanteuse à Digital Spy. Et si vous aussi, vous êtes déjà sous le charme de ses aigus à tomber, rendez-vous au Cirque Royal le 2 avril prochain !

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