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[/one_three]Voilà un moment maintenant que je surveille Bluey Robinson en attendant désespérément l’arrivée d’un album annoncée depuis trop longtemps. Alors, oui, j’ai écouté pas mal de bonnes mixtapes ces derniers temps mais quand l’Anglais a enfin daigné nous offrir The Late Shift, je n’ai pu faire autrement que de me ruer sur mon clavier pour vous en parler illico !
Pour rappel, Bluey était signé chez Sony, label sous lequel il avait sorti les très funky Showgirl et Coming Back. Et il n’y aura jamais d’album, du moins pas avec une grande maison de disques puisque le chanteur de 23 ans semble avoir choisi la voie de l’indépendance :
“J’ai connu beaucoup de hauts et de bas dans la musique ces dernières années. Et maintenant que je n’ai plus aucun lien avec aucun label, j’ai enfin l’impression de vraiment pouvoir sortir ce qu’il me plaît”, écrivait-il sur sa page Facebook récemment. Et c’est donc ainsi que sa première mixtape a vu le jour en ce 16 octobre, compilation de 10 nouveaux titres originaux tous écrits par Bluey disponible gratuitement, oui ma petite dame !
Écoutée tardivement, j’ai cru que mon élan d’enthousiasme avait peut-être été facilité par quelques grains du marchand de sable coincés dans mes oreilles (toujours aussi élégante dans mes métaphores, je sais). J’ai donc tout ré-écouté avec attention au réveil et oui : cette mixtape est belle et bien rafraîchissante. Initialement prévue pour cet été, elle projette une bonne grosse vibe “feel good” et reste étrangement mainstream tout en préservant ce côté old school si cher à Bluey. Et à la clé, on compte deux coups de cœur pour moi avec Be Cool et le sublimissime Fly. Maintenant, j’ose juste espérer un petit concert par chez nous car, croyez-moi, il n’y a qu’en live qu’on parvient réellement à juger de la véritable étendue de ses capacités vocales et de son énorme talent.
Aimez Bluey, suivez Bluey, admirez Bluey.
