Le 11 février prochain sortira enfin Days and Nights, le premier album de Daley. “Enfin” parce que l’attente commençait à se faire longue pour ceux qui, comme moi, l’avaient découvert en 2012 avec l’EP Those Who Wait (c’est le cas de le dire), et encore plus pour ceux qui l’avaient entendu pour la première fois sur le Doncamatic de Gorillaz en 2010. En ce qui me concerne, je me languis d’autant plus depuis l’excellentissime single Broken produit par Chris Loco (je l’aime <3) qui reflète déjà plutôt bien la direction musicale que le Londonien de 24 ans souhaite prendre avec cet opus, à savoir “s’éloigner des stéréotypes auxquels les gens associent habituellement la soul”.
Pour ce premier album, Daley nous promet donc de mettre batterie et cordes à l’honneur, le tout arrosé d’un soupçon de hip-hop, de quelques sonorités plus électroniques (ne faites pas la moue, on ne parle pas de la soupe qu’on nous sert désormais à longueurs de journées) et d’une bonne dose d’amour, dans ses hauts et ses bas. “Techniquement, c’est un album d’amour mais pour moi, ça pourrait bien juste être un album de rupture, pour être honnête. La raison pour laquelle il s’appelle Days and Nights est parce que je me suis en quelque sorte retrouvé dans un entre-deux parfois en travaillant sur l’album, a-t-il expliqué à Billboard. Parfois vous êtes dans cette phase d’amour merveilleuse et pleine d’espoir où vous avez juste envie d’écrire de bonnes choses et puis il y a évidemment l’autre côté, qui est juste complètement opposé.”
Le résultat est évidemment très personnel et le jeune chanteur a conscience de s’être beaucoup “exposé” dans ce disque qui fait le récit de ses deux-trois dernières années et qu’il compare dès lors à “un journal intime”. “À chaque chanson que j’écris, j’essaie d’être aussi honnête et de détailler autant que possible, pour transmettre ce que je ressens. Quand vous voyez ce que ça donne, vous vous dites ‘Wow, je me mets vraiment à nu !’ mais je pense que c’est pour ça que les gens écoutent ma musique et j’ai hâte qu’ils l’entendent !”, a-t-il ajouté.
C’est entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni que se sont déroulés les enregistrements, pour la plupart en très bonne compagnie, puisqu’il a pu compter sur l’aide de Pharrell Williams et des musiciens de The Roots, tandis que son titre Alone Together avec Marsha Ambrosius, déjà présent sur son premier EP et son successeur éponyme, a également été retenu sur la tracklist. “En Angleterre, j’ai travaillé avec Bernard Butler, un incroyable musicien qui était dans un groupe appelé Suede. Je pense que c’est avec lui que j’ai fait les morceaux les plus uniques de ce disque. J’ai aussi eu la chance de bosser avec Pharrell sur la chanson Look Up ce qui est un énorme privilège pour moi. C’est une vraie inspiration. Et il y a d’autres super producteurs aussi”, a avancé Daley.
Pour nous faire patienter, l’artiste a d’ailleurs profité de son passage dans les bureaux de Billboard pour livrer une version acoustique de son dernier single Look Up, ainsi qu’une cover de Joan Armatrading, Love & Affection, que l’on retrouvera également sur Days and Nights.
Et si vous prenez le train en marche, je vous propose de découvrir trois extraits déjà tirés de l’opus, à écouter sans modération!
