All eyes on... Nicky Davey

All eyes on... Nicky Davey

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Ça y est, Alison a à nouveau craqué (tellement que je parle de moi à la troisième personne)… L’heure est donc venue de vous présenter mon dernier coup de cœur en date : Nicky Davey. Et contrairement aux apparences, derrière ce nom se cachent deux personnes (et même plus, si affinités).

Davey Rosser nous vient du Nebraska, joue de la guitare (depuis ses 13 ans) et du clavier, et a grandi en écoutant Neil Young, Jimi Hendrix et consorts, influencé par son papa. À 20 ans, il plie bagage et s’en va poursuivre ses rêves de musique à Los Angeles où on l’engagera rapidement pour enregistrer basse et guitare sur plusieurs opus, dont ceux de Lee Scratch Perry et de Heavy D, tous deux nommés aux Grammy Awards 2009 dans la catégorie du Meilleur album reggae de l’année.

Originaire de LA, Nicky Green a quant à lui passé son enfance à admirer Stevie Wonder et Earth, Wind & Fire, héritant au passage du talent de son père pour le chant, ce dernier étant coach vocal et ayant notamment travaillé avec Michael Jackson, Thelma Houston ou encore Ozzy Osbourne. Vous l’aurez compris : sur le papier, musicalement parlant, tout oppose Nicky et Davey qui se sont néanmoins trouvés en 2008. Quand on vous dit que les contraires s’attirent… En mélangeant les compositions country/folk/rock de Davey et les envies de soul à la D’Angelo de Nicky, le duo est parvenu à trouver le juste équilibre et le cocktail s’avère déroutant et délicieux à la fois et tous deux ont ainsi beaucoup appris l’un de l’autre au fil des années, Nicky ayant par exemple enseigné à Davey comment rendre une production plus Motown.

Si au départ, ils n’étaient que deux, la famille Nicky Davey a fini par s’agrandir en recrutant des musiciens supplémentaires que Davey connaît depuis son enfance. Actuellement, le groupe se compose ainsi de Misha Davidson au clavier, Bert Gay à la basse et Jamie Gamble à la batterie.

Entre les sessions studio et les performances live dans des églises baptistes de LA, Nicky Green a aussi eu l’occasion de copiner avec Syd Bennett de The Internet. Celle-ci a d’ailleurs inclus le titre Cadillac de Nicky Davey à l’une de ses compilations en 2013.

Plus tard la même année, il a participé à l’écriture du morceau Dontcha, produit par Chad Hugo des Neptunes. “Quand il faut faire les choses bien, j’ai un gars : son nom est Nick Green, il est dans un groupe qui s’appelle Nicky Davey. Il a écrit Dontcha avec moi. Nicky Davey se produit partout à LA et je les ai vus en live une fois, et j’ai pensé : ‘Wow, c’est un peu ce à quoi je veux que ma musique ressemble’. Je voulais que Feel Good sonne comme ça. Donc je les ai contactés, on a écrit Dontcha et après ça, j’ai lancé ‘Yo, il faut qu’on continue à écrire'”, a-t-elle raconté à Watchloud en juillet, tandis que son acolyte Matthew Martin considère Nicky comme “un membre de la famille” voire “le membre silencieux de The Internet”.

En décembre 2013, les deux groupes matérialisent leur amitié en collaborant sur Timeless. Le père de Nicky est même devenu le coach vocal de Syd ! Cette année, Nicky et Syd ont également uni leurs forces sur Gone, produit par SNAKEHIPS.

Le chanteur de Nicky Davey s’est même vu appeler pour prêter sa plume et se charger de la production vocale d’Ego Death, dernier projet de The Internet qui s’est classé dans le top 10 R&B/Rap du Billboard.

“Et Nicky Davey dans tout ça ? Ils font quoi concrètement ?”, allez-vous me dire. Eh bien, pour commencer, on a eu droit en février 2014 au titre Sweet Valentine.

Ils ont ensuite démarré l’année en teasant leurs fans à coup de “2015 sent B O N” (sic) sur Twitter pour nous offrir, au bout d’un an de travail, un premier vrai parfum ô combien enivrant le 11 août dernier, très simplement baptisé Nicky Davey EP. Des effluves de rnb, pop et rock s’y entremêlent avec un groove et une justesse incroyable en notes de fond pour former un jus frais et moderne qui devrait trôner sur toutes les étagères (et dans toutes les bibliothèques iTunes) selon moi. Pour tout vous dire, je ne me lasse pas de Been Lovin’ You dont je m’imprègne à volonté tous les jours. Les voisins doivent trouver que ça cocotte, mais je m’en fous ! Et le mieux dans tout ça, c’est qu’à chaque piste, les senteurs sont tout autres, que ce soit le sexy Dreamgirl, l’entraînant et estival Gonna Love You, l’électrique et clinquant Hollywood ou l’émouvant Rainbows, dévoile en juin après la légalisation du mariage homosexuel aux États-Unis. “Aujourd’hui est une journée monumentale pour moi, étant né à West Hollywood en Californie d’un père gay et d’une mère lesbienne, explique Nicky Green sur Facebook. Je suis profondément honoré et ému de partager avec vous ce moment historique. La Cour Suprême autorisant le mariage homosexuel marque non seulement un grand pas pour les États-Unis… mais aussi pour toute l’humanité. Pour commémorer ce formidable triomphe, Nicky Davey sort Rainbows en téléchargement gratuit. C’est une chanson qui vient du cœur. J’espère qu’elle apportera réconfort et envie de fête à ceux qui ont grandi dans un environnement similaire. Tout ce que nous pouvons faire est de prier pour que les gens ayant le pouvoir aient l’amour et l’acceptation pour doctrines plutôt que la haine et la discrimination. C’est la seule forme d’endoctrinement que nous devrions tolérer ! Nous ne faisons qu’un. Nous venons tous d’arcs-en-ciel.”

Avec tous ces bons sentiments et cette bonne musique, Nicky Davey compte pour l’instant moins de 1000 fans sur Facebook… mais ça ne devrait pas durer bien longtemps. Notamment parce que je crois en vous et votre bon goût pour écouter, acheter et liker, et aller embaumer le foyer de tous vos amis avec leur premier EP !

Aimez Nicky Davey, suivez Nicky Davey. 

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