La grand-messe de Parson James

La grand-messe de Parson James

For the ENGLISH version, click RIGHT HERE.

 

Si je n’ai aucun problème pour prier chez moi dans l’obscurité de ma chambre, me traîner jusqu’à l’église est plus souvent une épreuve, sauf quand il y a un peu d’exotisme, d’originalité et/ou de bon son à la clé. Quand Charley de Sony Music m’a proposé d’aller faire un tour à la paroisse de Parson James il y a quelques semaines, j’avoue/confesse donc avoir été quelque peu dubitative, n’ayant en toute honnêteté jamais entendu parler de lui auparavant. Il aura suffi d’un prêche pour me convaincre : Stole The Show, en acoustique, sans Kygo. Ont suivi Sinner Like You et Temple, ainsi qu’un visionnage de son documentaire qui m’a bouleversée. J’étais convertie.


Petit quiz musical avec Parson James, si vous l’aviez manqué ;-)

Le jour J, avant même d’entamer sa leçon de catéchisme et de me conter la genèse de sa carrière, Ashton (de son vrai prénom) a demandé à ce que je lui confesse mes origines, devinant du premier coup d’œil que j’étais, comme lui, le produit d’un métissage. De fil en aiguille, nous avons fini par communier autour de plusieurs autres points communs, que ce soit nos études de journalisme/communication, notre point de vue sur la religion ou encore, nos téléphones volés le même jour. « Peut-être qu’il y a là une connexion », a-t-il suggéré, instaurant immédiatement une confiance, un sentiment d’appartenance. J’entrais dans le temple de Parson James, là où chacun est célébré tel qu’il est et où l’on ne se targue pas de répandre la « bonne » parole, mais juste un message, venant du cœur.

 

______________________________

Tu as souvent baigné dans la confusion en grandissant en tant que gay et métisse dans une petite ville très religieuse. Quelle influence ton enfance a eu sur l’homme et l’artiste que tu es aujourd’hui ?
J’ai grandi le cul entre deux chaises, élevé par une mère célibataire qui m’a eu très jeune. Elle a grandi avec moi : quand j’avais 5 ans, elle n’en avait que 21 et je trouve ça toujours aussi fou aujourd’hui. De son côté de la famille, son père l’a mise à la porte très jeune et il y avait un vrai problème de racisme. Mais du côté de mon papa, il y en avait un aussi ! Donc je pense que ce conflit m’a vraiment marqué d’une certaine manière. Je me souviens de différentes phases dans ma vie durant lesquelles je ne savais pas qui je voulais être parce que je me disais « Ok, je suis de cette couleur de peau, mais ils sont d’une autre couleur, ces gens à l’école… ». Donc je finissais toujours par me ranger d’un côté ou de l’autre. Mais en grandissant, ma maman… Les gens lui ont tourné le dos à cause de la décision prise concernant mon père donc elle a commencé à me dire « Tu es parfait, tu as la plus belle couleur de peau, la plus belle couleur de yeux ! Ne les écoute pas. Tu n’as pas à aller à l’église : tu peux faire ça ici, être spirituel à la maison » et elle a ancré ça dans mon cerveau. Je me suis rendu compte petit à petit que sa façon de penser ne venait pas de nulle part et qu’il devait donc y avoir une part de vérité là-dedans. Donc ça m’a en quelque sorte ouvert l’esprit et puis je suis arrivé à un âge où j’ai su avec certitude que j’étais homosexuel et je me suis dit « Ça ne va pas bien passer ici mais je ne peux pas être dans le tort ! Je suis une bonne personne ! ». Je pense que les hypocrisies au sein de ces conflits m’ont poussé à penser « Je dois vivre pour moi ! Et ces opinions autour de moi ne sont que des opinions. Je suis comme je suis ». Je crois que je me suis mis à raisonner comme ça à 16-17 ans. J’ai tout de suite déménagé à New York…

C’est à cette période que tu as décidé que tu n’essaierais plus de rentrer dans le moule mais plutôt de te démarquer ?
Oui, absolument, même si ça fait cliché ! Parce que je serais vraiment furieux contre moi si je m’étais conformé ou si j’avais écouté les gens ; ce serait affreux de vivre sa vie comme quelqu’un d’autre. Ce n’est pas possible. Je ne pourrais pas être hétéro même si j’y faisais tous les efforts du monde (rires) !

Qu’est-ce qui a déclenché ton déménagement à New York ?
Je suis d’abord parti là-bas en voyage. Ma maman n’a pas pris l’avion avant, quoi ? 34 ans ? Et j’en avais 16. Tu as quel âge maintenant, d’ailleurs ? J’ai 24 ans. On était allés rendre visite à l’une de ses amies qui avait déménagé là-bas. C’était la première fois que je voyais des gays, des drag-queens, du jazz en live… Tout ce que je n’avais jamais vu dans ma petite ville ! Parce que là-bas, tout est tellement isolé que tout ce qui est différent de nous est mauvais et doit être rejeté. Et là j’ai vu tous ces gens faisant vraiment ce qu’ils voulaient. J’ai immédiatement dit à ma maman que j’allais bouger à New York. Et c’est ce que j’ai fait (rires) !

Tu t’es inscrit à l’université ?
Oui. Je suis d’abord allé là-bas l’été : je suis resté chez l’amie de ma maman, j’ai pris mes marques… Puis, ma maman m’a dit que je devais m’inscrire dans une école donc j’ai choisi la première trouvée sur Google ! Tu as fait quelles études ? Du journalisme ! J’ai étudié le journalisme et la communication, mais c’était juste une excuse pour moi d’être à New York parce que ma maman ne m’aurait pas donné sa permission si je ne suivais pas des cours. Donc j’ai tenté pendant quatre semestres et finalement, je me suis dit « Non ! Je vais apprendre en m’immergeant dans la ville et le milieu ». J’ai alors décroché des petits boulots dans des restaurants et travaillé dans différents open mics, me produisant dans des établissements où je chantais sur scène devant des gens qui mangeaient ! Je l’ai fait pendant un certain temps puis, tu sais, tout d’un coup tu fais une rencontre, puis une autre… Et je me suis retrouvé à écrire ma propre musique.

Quand est née cette passion pour la musique ? Je sais que ton grand-père était un célèbre chanteur de gospel mais tu ne l’as pas côtoyé…
Je ne sais pas. À 5 ans peut-être ? Je pense avoir été inspiré par l’église en général, la chorale et ces trucs du genre ; la passion qui règne dans ce genre de monde continue encore à m’inspirer ! Je trouve ça vraiment extraordinaire, toute cette énergie, ce pouvoir ! C’était pour moi un avant-goût, je suppose. Et puis j’ai simplement commencé à chanter. Je ne sais pas, j’ai l’impression d’avoir toujours chanté étant enfant et à 9 ou 10 ans, j’ai participé à de petits concours régionaux, des spectacles etc. À 16 ans, je me suis vraiment mis à écrire. J’essayais, en tout cas ! Quand je suis allé à New York à 17 ans, j’ai remarqué que nombreux étaient ceux à avoir une voix superbe. Il fallait que je fasse quelque chose pour sortir du lot. Donc j’ai commencé à intégrer mon histoire et à être honnête avec moi-même. C’est à ce moment là que j’ai fait mon coming-out à ma maman, à cette période où je suis devenu plus ouvert envers qui j’étais et dans mes paroles.

C’est donc toi qui a imaginé tout cet univers ? Parce que la religion tient vraiment un rôle important dans ta musique malgré les conflits de ton enfance — c’est d’ailleurs plutôt ironique d’avoir Parson (ndlr : parson signifie pasteur) pour nom de famille dans ton cas…
Oui ! J’étais vraiment dans un autre état d’esprit pour l’écriture de ce projet et j’ai constaté que je parlais énormément du sud (ndlr : il vient de Cheraw, en Caroline du Sud) à et de la religion. Ce n’était pas intentionnel, c’est arrivé tout seul ! Puis j’ai réalisé que je devais vraiment être inspiré par cet univers. C’était à l’époque où Lana Del Rey est devenue connue et elle m’obsédait ! J’ai pensé « C’est tellement cool, ce personnage de Lana Del Rey correspond tellement bien à tout ce qu’elle écrit et sa personnalité ! ». Je ne pense pas du tout que Parson James soit complètement distinct d’Ashton Parson. C’est juste que je trouvais que Parson sonnait bien en tant que prénom et j’ai ensuite choisi James à cause de James Dean. Je l’ai toujours trouvé intéressant pour ses propres contradictions et j’écris beaucoup à ce sujet. James Dean était bisexuel et il avait aussi deux côtés : celui du bon gars et celui du bad boy. En associant Parson à James, on obtient une sorte de créature conflictuelle.

Je sais que tu as tenté le casting d’American Idol… Que retiens-tu de cette expérience ?
Ouais (rires), j’ai essayé un paquet de fois ! Je l’ai passé à 16 ans. Je l’ai tenté deux fois cette année-là. Puis j’y suis retourné… l’année suivante, je pense ? Deux fois encore. Puis encore l’année d’après. Et je n’ai jamais été pris. Je suis parvenu à passer devant les juges une fois, mais c’est tellement bizarre : le processus de sélection de ces émissions de télé-réalité dure des mois. C’est fou. Je suis content de ne pas avoir été pris. À l’époque, j’étais dévasté (il crie). Tu sais, tu te mets à douter de toi, à te demander si tu es assez bon… C’est vraiment fait pour… un genre de personnes en particulier (rires).

Tu as énormément de contacts dans l’industrie. Tu as réussi à te frayer un chemin… Comment tu expliques ça ?
Je ne sais pas, j’adore discuter avec les gens et puis, je suis parti à New York avec un objectif en tête. Je me suis dit « Je prends un gros risque donc je dois tout faire pour que ça marche ». J’étais partout, à tous les événements où je pouvais créer un réseau et j’ai juste toujours été bon pour ça… J’aime apprendre à connaître les gens. Quoi qu’il arrive. Donc s’il se trouve que quelqu’un est dans la même industrie que moi, je serai toujours plus intéressé par sa personne, son histoire et sa vie plutôt qu’en train de penser « Je veux être ami avec toi pour ci ou ça ». Puis, je ne sais pas, je pense que, naturellement, je suis tombé sur beaucoup de personnes avec qui j’ai eu une vraie connexion. C’est cool d’avoir tellement de bons – même très bons, en fait ! – amis dans l’industrie qui font des choses incroyablement créatives et que l’entente soit naturelle !

Combien de temps t’a-t-il fallu pour entrer dans l’industrie une fois arrivé à New York ? Y a-t-il eu des rencontres déterminantes ? Comment tout a commencé ?
Ouais, j’ai quelques histoires drôles (rires) ! J’ai commencé à me produire au Duane Park, un restaurant burlesque. Je chantais lors de leurs soirées soul et c’est comme ça que j’ai rencontré plein de monde ! Le propriétaire avait énormément de contacts et j’ai rencontré des gens à mon tour, comme ce gars qui jouait de la trompette pour Lady Gaga – et qui en joue toujours – et c’est devenu l’un de mes meilleurs amis ! Par son intermédiaire, je l’ai rencontrée et elle avait un coach vocal avec qui j’ai travaillé ensuite ! Ce coach vocal m’a présenté à un producteur avec qui j’ai enregistré un EP qui a attiré l’attention d’une manager – c’était une manager en vue et elle m’a présentée à L.A. Reid donc je me suis retrouvé à Los Angeles… Mais elle me l’a fait à l’envers après, j’étais en colère contre l’industrie ! J’étais si jeune : j’avais 19 ans, il me semble. Puis, j’ai commencé à écrire pour d’autres artistes donc j’ai participé à de nombreuses sessions avec mon manager actuel, Dave, qui était éditeur musical à l’époque. Il organisait ces sessions pour que je puisse écrire avec d’autres producteurs. Il m’avait expliqué « Tu es jeune et la meilleure façon de rencontrer du monde si tu veux être un artiste, c’est d’écrire parce que, quand tu écris pour les autres, il y a une possibilité de gagner de l’argent ». Et beaucoup de producteurs veulent y participer parce qu’il y a justement moyen de gagner des sous donc j’ai pu rencontré plein de monde comme ça. Les labels ont éventuellement fini par s’intéresser à la voix se trouvant sur les démos qui leur parvenaient et ils ont fait appel à moi pour ça…

Tu as eu quelques placements avec ces chansons ?
Ouais ! J’ai écrit un titre pour Pixie Lott, son second single (ndlr : Lay Me Down, extrait de son troisième album éponyme). J’ai aussi fait une chanson produite par Max Martin pour un finaliste de The Voice US (ndlr : Soldier de Damien Lawson, saison 7).

Tu as travaillé dans la même pièce que Max Martin ?
Il est venu au studio et je ne savais pas qui c’était ! J’étais en train de me disputer au sujet de quelque chose dans le morceau et je ne savais pas qui il était, dans le sens où je ne l’ai pas reconnu. J’ai ensuite compris « Oh, je suis en train de me disputer avec Max Martin ! ». Il est venu, a expérimenté quelques trucs au piano, écouté ce qu’on avait à proposer et, à la fin, quand ils ont choisi la tonalité de la chanson, il est reparti et a retravaillé la production.

Au fait, qu’est-il advenu de l’EP enregistré à New York ?
Je pense qu’il doit encore traîner quelque part… C’est vrai ? Pourtant, je l’ai cherché… Bah, j’espère qu’il a disparu en fait (rires) ! C’est ce que je me suis dit « Peut-être qu’ils ont essayé de l’enterrer » ! Ce n’est pas quelque chose dont je ne suis pas fier. C’était bien pour mon âge mais je pense que ça aurait suscité une confusion s’il était encore disponible maintenant que ma nouvelle musique arrive.

Comment as-tu vécu le fait d’être présenté au monde entier en tant qu’artiste invité sur Stole The Show de Kygo ?
Tu sais quoi ? Je trouve que c’était vraiment une chouette occasion de me retrouver face à une audience devant laquelle je n’aurais jamais eu l’opportunité de me produire autrement. Il y a une vraie diversité parmi les fans de Kygo : ils viennent du monde entier, il y a des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, et je trouve ça formidable ! J’avais aussi en tête ce qui était arrivé à Jessie Ware, Sam Smith… Donc, je me suis dit « Du moment que je n’y perds rien, que je reste fidèle à l’artiste que je suis, alors ce serait génial de combiner nos deux univers ! ». Il me reste toujours la version originale que j’ai également l’occasion de chanter. Et puis il y a celle de Kygo aussi, donc c’est vraiment le meilleur des mondes : c’est tellement amusant de me produire avec lui et de faire ces concerts. Honnêtement, je ne serais pas en train de te parler aujourd’hui s’il n’y avait pas eu cette chanson donc j’en suis très fier !

As-tu aussi trouvé ça rassurant, d’une certaine manière, de partager la scène avec quelqu’un d’autre ?
Oui… Je veux dire, c’est tellement dur d’être un artiste solo. Il y a énormément de pression sur tes épaules, et tellement de gens qui s’occupent de tellement de choses. Pour moi, c’était cool de pouvoir entrer dans ce monde et celui de Kygo. Le succès est tout aussi fou à ses yeux donc on peut partager ce moment ensemble, s’extasier et vivre ça tous les deux. Tu te sens en quelque sorte en sécurité et c’est facile ! Vous vous produisez face 2000 personnes mais vous êtes là l’un pour l’autre. C’était bien d’être présenté comme ça pour la première fois à une audience plus importante.

Tu n’avais jamais écrit de ballade avant Stole The Show (qui en est initialement une). Ça te mettait mal à l’aise ?
Je ne pense pas que ça me mettait mal à l’aise. Je n’étais pas conscient du fait que je n’écrivais pas de ballades. Je suppose que je ne l’avais pas réalisé. Puis un jour, une personne avec qui je travaillais m’a sorti « On a besoin d’une ballade ». J’ai commencé à réfléchir et en fait, c’est vraiment difficile parce que ça doit être plein d’émotion et tu dois tout donner. C’est dur de se mettre dans cet état d’esprit. Mais en ce qui concerne Stole The Show, j’avais la mélodie et le refrain et j’ai laissé mijoter pendant cinq ou six mois. Puis j’y suis revenu et j’ai probablement écrit le reste de la chanson en deux heures, voire une heure et demie, je l’ai enregistrée et j’avais la grippe, je voulais partir, donc j’ai un peu expédié la chose. Ce qu’on entend, c’est ma voix sur la démo originale : je n’ai jamais réenregistré la piste vocale.

Tu travailles sur un album ou un EP en ce moment ?
Ouais, l’EP sort ce vendredi (ndlr : il est disponible sur iTunes/Spotify/Google Play/Amazon depuis le 5 février). Il s’appelle The Temple EP. Il y a cinq pistes et j’ai vraiment hâte ! L’album est presque terminé. Je vais sans doute encore écrire pendant quelques semaines en février pour finaliser certaines choses et je suppose que, fin février, ce sera bouclé.

Comment tu écris tes textes ? Tu utilises beaucoup de métaphores : est-ce que ça te vient naturellement ?
Oui. Parfois, j’écris dans le train et une mélodie ou des mots me passent par la tête donc je m’enregistre (il chante). Mais souvent – et c’est bizarre et assez compliqué à expliquer mais – j’aime aller au studio et le producteur avec qui je bosse se met simplement à jouer d’un instrument ou autre et j’absorbe les bonnes ondes. Ça fait un moment maintenant que certaines notes me font penser à certains mots, donc je pars d’un mot et le reste de la chanson me vient très rapidement. Je fais ça en me baladant dans la pièce ; je n’écris rien. Je marche en chantant tout le morceau, et je m’en souviens et le rechante ! C’est étrange. C’est différent à chaque fois mais c’est souvent comme ça que ça se passe.

Avec qui as-tu collaboré pour l’album ?
Mon Dieu, plein de beau monde ! Elof Loelv, un producteur suédois que j’adore… Il y a un gars qui s’appelle BOOTS avec qui j’ai également travaillé. Je planche sur l’album avec des gens vraiment cool ! Justin Tranter, Tobias Jesso Jr (il vient de bosser sur le dernier opus d’Adele)…

J’ai vu que tu avais été en studio avec Nicole Scherzinger…
Ouais, c’est une très bonne amie à moi ! On a écrit une chanson ensemble. On a tous les deux posé nos voix dessus mais elle était destinée à être sur son album. J’ai entendu deux versions : une avec ma voix sur tout le titre, et une autre avec la sienne. On n’en a pas encore parlé. Et je n’ai pas eu l’occasion de parler avec elle depuis… Je vais à Munich ce soir et elle vient justement de quitter la ville donc on s’est manqués de peu ! Peut-être que je la verrai à L.A.

Tu sais quand l’album va sortir ?
Je ne suis pas sûr. C’est définitivement pour cette année mais on va d’abord mettre Temple en radio, faire la promo et compagnie…

Et à quand un clip ?
Ouais ! En fait, on en a déjà tourné un (ndlr : pour Temple) en octobre et… ce fut une terrible expérience (rires) ! Donc on ne peut pas utiliser cette vidéo. On va la retourner maintenant parce que je dois me produire au Late Night With Seth Meyers lundi (ndlr : le 8 février) – ce sera mes débuts en solo aux States – donc on doit vraiment se dépêcher pour réfléchir à tout ça !

Tu t’es produit sur le plateau du Ellen DeGeneres Show et au Nobel Peace Prize, tu viens de décrocher l’award de la Chanson de l’année aux Grammy’s norvégiens… Félicitations, d’ailleurs ! Quelle a été ta plus belle expérience jusqu’à présent ?
Oh mon Dieu, à chaque fois que quelque chose m’arrive, je n’en reviens pas ! Je savoure chaque moment ! Le Nobel Peace était… Rien que l’énergie qui régnait dans la salle, autour de toute cette performance, c’était… Je n’avais jamais rien ressenti de la sorte. On s’est produits (ndlr : avec Kygo) au Barclays Center de Brooklyn qui est une énorme salle. J’habitais juste à côté et j’ai assisté à sa construction. Je prenais des cours de chant avec ce gars dont on a parlé et il vivait genre à une rue du Barclays Center et je me souviens que, quand j’allais chez lui, il me disait que ça allait être un bordel à cause du parking et il s’inquiétait tandis que moi, j’étais là « Je suis trop pressé que Barclays soit construit, bla bla bla… ». Et maintenant, je m’y suis produit et j’ai pu le faire entouré de tous mes amis à New York, c’était complet, c’était vraiment incroyable ! Donc le Nobel Peace et le Barclays Center sont pour l’instant les expériences les plus… WOW !

Aimez Parson, suivez Parson.

Follow:
Spread the love