WebReal TV #3: La spirale Wilow Amsgood

WebReal TV #3: La spirale Wilow Amsgood

Petite confidence : je ne suis pas fan de rap. Si le R&B ou la soul arrivent à me séduire sans trop d’efforts, ce n’est pas le cas de leur cousin avec qui je suis souvent plus difficile. Pour me faire craquer, il faut qu’il soit humble, drôle, simple, posé, ouvert d’esprit et intelligent. Et, pardonnez-moi si je vous offense, mais cela n’arrive pas assez souvent à mon goût. Alors, quand j’ai appris que la WebReal TV réunirait ce dimanche 2 octobre OrelSan, 1995 et Wilow Amsgood, j’étais amoureuse.

Je ne vais pas vous mentir : le petit Aurélien, ce n’est qu’à partir du projet Diversidad qu’il a réussi à m’avoir. Et, de temps en temps, j’avoue me laisser tenter par « Un double neuf cinq ». Mais côté rap français, je ne suis fidèle qu’à un rappeur en ce moment et il répond au doux (pré)nom de Wilow Amsgood. Non, c’est pas nouveau, je lui avais déjà déclaré ma flamme ici et . Vous m’excuserez donc (BIS) si je n’ai eu d’yeux que pour lui dans ce 3ème épisode.

Parce que goûter une fois au flow et aux rimes du jeune homme, c’est accepter d’être embarquée Dans une spirale infernale. C’est l’aimer chaque jour un peu plus, contre ta volonté.  Boire ses paroles et s’enfermer dans un cercle vicieux mais que c’est bon ! À chaque écoute, tu le retrouves comme vous vous étiez connus – loquace mais très réfléchi, et tu le découvres encore un peu plus éclectique, menant sa barque musicale avec la plus grande intelligence qui soit. Alors quand Wilow a annoncé qu’il foulerait la même scène que Stromae le 5 novembre prochain au Splendid de Saint-Quentin, j’ai eu fini de chavirer : mes deux chéris actuels réunis, c’est presque orgasmique, cela va sans dire (mais Saint-Quentin, c’est loin). Et si vous croyez que je m’emballe, écoutez donc par vous-mêmes, c’est à 1h18 que ça se passe. Et osez me dire que j’ai tort.


P.S. : C’est pas interdit de se retaper toute l’émission…
P.P.S. : Je ne pouvais m’empêcher de relever la perle de Romeck« J’ai peur de l’échec donc je joue aux dames ». Merci, c’était beau.

 

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