Je vous avais déjà confié il y a quelques années déjà (comme le temps passe vite !) que j’étais fan à l’époque des singles Adieu et La Femme de ma vie d’un dénommé Aymar. Le hasard fait parfois bien les choses et j’ai ainsi eu l’occasion de croiser plusieurs fois la route de ce chanteur originaire de Brazzaville résidant en Belgique depuis bientôt 26 ans maintenant.
À l’époque, je suivais son parcours sur MySpace. Puis, quelques années plus tard, je me suis un jour retrouvée avec ses CD dans les mains au cours d’un stage chez une attachée de presse qui s’avérait être la sienne. En 2010, j’étais encore au rendez-vous lorsqu’il a dévoilé le zouk Quand on aime.
Et le mois dernier, Aymar m’a conviée à l’un de ses showcases au 412A, à Ixelles (la minute bon plan : vous pouvez y profiter tous les jeudis d’un petit concert gratuit). Cette représentation intimiste fut l’occasion de découvrir son album Prélude en version acoustique et donc forcément très épurée et, après écoute, du mix final, il est intéressant de voir comme un morceau peut prendre une tout autre dimension avec un arrangement plus étoffé.
Mais qu’il soit simplement accompagné d’une guitare ou d’une production aux pistes multiples, Aymar parvient toujours à toucher l’âme de sa voix si singulière, aussi fragile que le cristal. La sincérité émane de chacun de ses textes, réouvrant ses blessures avec la finesse d’un homme qui a vécu et, à bientôt 39 ans, nul doute qu’Aymar a dû traverser bien des épreuves. La Solitude est la première qu’il a souhaité chanter puisqu’il s’agit du premier extrait de ce projet mené par Valy Kabala dit Deck (Amel Bent, Matt Houston, Singuila) et Patrick Miltoni (qui a produit pour Keyhom et mixé des productions de The Game). En attendant l’album prévu plus tard cette année, je vous invite donc à vous familiariser avec l’artiste.
