Lubiana, en toute simplicité

Lubiana, en toute simplicité

En décembre 2011, The Voice Belgique débarquait sur les petits écrans et j’étais bien évidemment au rendez-vous. Ma préférence à moi, c’était Lubiana Kepaou. Exclue au bout de son troisième prime, elle ne rompt pas avec la scène pour autant mais je n’aurai jamais eu l’occasion de la voir en live.

Les années passent et en février 2014, au Soul Project (RIP :(), je fais la connaissance de Serge Morissens grâce à une amie. Je découvre que Monsieur est le guitariste et plus fidèle acolyte de Lubiana. On se recroise plus tard, il me fait écouter Silly Girl, le premier single, on évoque la possibilité d’une interview mais le boulot et la vie se passent… sauf que Serge ne m’oublie pas (l’effet Alison, que voulez-vous ! HUM…) ! Il parle d’Urban Soul à Lubiana et très vite, leur manager Arnaud Peltyn me cale une entrevue le jour de son concert sold out au Botanique le 3 avril dernier.

Le jour J, arrivée avec une demi-heure de retard, je suis on ne peut plus embarrassée (l’heure africaine, je préfère garder ça pour mes amis) mais je suis accueillie par un Arnaud très cool, à l’image du reste de la petite troupe. À quelques heures de son show, Lubiana n’a pas l’air stressée le moins du monde, terminant tranquillement de se repoudrer le nez pendant que je prépare mon matériel et que sa choriste Krystell noue son magnifique headwrap. Plus tard, après l’interview, je croise en coulisses ses musiciens Laurent et Mickey, ainsi que son second choriste Nowane, qui me propose gracieusement de faire mon marché comme bon me semble parmi leur catering. Une formule bonne franquette qui sera également de mise pour le concert mais ne vous méprenez-pas : cela n’aura pas empêché les hôtes de la soirée de soigner leur présentation, à commencer par leurs tenues coordonnées ponctuées de touches de wax en rappel au Cameroun d’où vient le papa de Lubiana. Fière de son beau métissage, la chanteuse fera un petit détour pour l’Afrique et n’hésitera pas à incorporer quelques pas de danse africaine exécutés dans la bonne humeur avec ses choristes. C’est dans une ambiance chaleureuse et intimiste qu’elle présentera l’intégralité de son EP éponyme (dont le somptueux Breathless), mais aussi deux reprises (Ain’t Nobody de Chaka Khan et Ain’t No Sunshine de Bill Withers qu’elle avait interprété lors de sa blind audition), mettant tour à tour tous les membres de son équipe à l’honneur. À défaut de pouvoir s’incruster dans nos salons, Lubiana s’invitera même plus tard au beau milieu du public de la Rotonde avec Serge pour nous présenter, en acoustique, deux inédits qui, ma foi, sont selon moi encore meilleurs que ses titres de l’EP. À retrouver sur l’album peut-être ?

Alors oui, ça avait l’air facile comme ça, mais le spectacle était le résultat d’un travail de longue haleine et de complicités bien entretenues comme vous le découvrirez dans cette interview. Restez connectés car une deuxième partie arrive d’ici la fin du mois !

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