All eyes on... Bluey Robinson

All eyes on... Bluey Robinson [two_two][/two_two]En 2011, le talent se cache définitivement de l’autre côté de la Manche… Et pour argumenter ma thèse ô combien scientifique, permettez-moi de vous présenter Bluey Robinson qui est parvenu à convertir bon nombre de Beliebers (ndlr : les fans de Justin Bieber, pour les intimes) en Blueberries malgré un style résolument old school !
 
Né en Suède d’un père anglo-trinbagonien et d’une mère… suédoise, Bluey a grandi à Londres, influencé par maintes légendes du funk et de la soul, à savoir Prince, Otis Redding ou encore Stevie Wonder. Alors qu’il faisait un simple essai pour la comédie musicale The Lion King, on lui suggère de prendre des cours de chant et plus tard, il finit par obtenir le rôle de Simba et enchaînera ensuite Whistle Down the Wind, autre pièce du West End dans laquelle il donnera la réplique à… Jessie J ! Une brève expérience en groupe façon Boyz II Men lui fera rapidement prendre conscience qu’il est plutôt destiné à une carrière en solo et sortira en 2009 un premier titre, I Know. Celui-ci attirera l’attention de Ryan Leslie qui en fera un remix :


Bluey Robinson – I Know (Acoustic version)


Bluey Robinson feat. Ryan Leslie – I Know (Remix)

Le jeune homme de 22 ans se retrouve ensuite un peu par hasard (principalement pour des raisons d’acoustique) à se faire filmer en train de chanter dans les métros de Londres, Paris et New York .

 

[three_four]Cette prise de risque (vous constaterez l’amabilité ambiante dans l’underground… hum) finit par payer puisqu’il finit par se faire remarquer par Sony qui lui a proposé un contrat l’année dernière, l’occasion pour lui d’enfin partager sa musique avec un maximum de gens :

« J’ai été élevé par ma mère et mes trois sœurs donc j’étais le seul garçon à la maison. Je veux que ça se ressente dans ma musique : faire péter le champagne, ça ne me ressemble pas. Je ne suis pas vraiment un frimeur, un mec qui sort en boite. Je veux faire des chansons dont on se souvient. J’écoute beaucoup de pop et cela marche toujours bien mais personne ne s’en souvient vraiment une fois que ça sort des charts. Toutes les chansons de Tina Turner ne sont pas des tubes mais tout le monde connaît Simply the Best. Je veux avoir un impact dans la musique », a confié le Londonien qui ne manque pas d’ambition :[/three_four]

« Cela fait un peu cliché de dire ça mais j’essaie de suivre les traces des plus grands comme Michael Jackson, Freddie Mercury, Prince et Stevie. C’est de cette manière que je veux que l’on se souvienne de moi dans les années à venir. Je veux que l’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a révolutionné le monde de la musique en y laissant son empreinte », a-t-il ajouté. Et c’est plutôt bien parti puisqu’à ce jour, Bluey est déjà parti en tournée avec Tinie Tempah… et Justin Bieber, qui lui a permis de conquérir un public de jeunes filles en fleurs à grands coups de reprises issues du top 50 :

« Je dois admettre que j’avais un peu peur qu’ils s’ennuient et trouvent ma musique vieillotte car j’ai un style old school/soul. Nous avons donc mixé des titres déjà connus de Bruno Mars par exemple avec mon propre style. Du coup, ça s’est super bien passé. Il y en a pas mal qui me suivent sur Twitter aujourd’hui » a-t-il avoué au site Da Vibe Mag. Et des fans il est vrai qu’il en a gagnés depuis, son profil affichant fièrement près de 60 000 followers au compteur. Reste à espérer que ces derniers ne soient pas effrayés en découvrant la véritable direction musicale de ce passionné de Motown qui nous promet un album teinté de soul, funk, rock indie et pop, couleurs déjà bien présentes sur son premier single Showgirl produit par Labrinth à qui l’on doit notamment l’excellent Pass Out de Tinie Tempah. Si aucune date de sortie n’est déjà prévue pour ce premier opus, Bluey devrait très prochainement arriver avec un second extrait intitulé Coming Back… et ce n’est pas moi qui me plaindrais de le revoir encore et encore !

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