La grande review

La grande review

Le mois d’avril fut plus occupé que prévu, toujours rythmé par la musique, bien évidemment. Faute d’avoir eu le temps de chroniquer certains disques, j’ai inventé un concept, juste parce que ça m’arrange bien. C’est parti pour la grande review donc, avec des albums achetés, reçus, écoutés et souvent réécoutés au cours de ces dernières semaines.

[three_four]Emeli Sandé Our Version Of Events
Je me suis déjà suffisamment étalée à son propos dans deux longs articles. Je n’ai donc plus besoin de vous faire un dessin. J’avoue avoir usé certaines pistes plus que d’autres (Heaven, My Kind Of Love, River) mais je reste impressionnée par la qualité d’écriture d’Emeli (ou Adele, au choix). Un vrai concentré d’émotions qui mérite probablement sa place parmi mes très select intemporels.[/three_four]

[break][three_four]Tal Le droit de rêver
Je ne suis pas très fan du paysage musical français actuel. Et vous savez également que la voix de Tal ne me fait pas beaucoup d’effets. Mais je dois reconnaître que le premier album de la jolie Tal amène une certaine fraîcheur dans l’industrie. Je ne le réécouterai sûrement pas (quoique j’apprécie assez bien Au-delà) mais il y a fort à parier que je chanterai en chœur lorsque ça passera à la radio. La jeune femme a réussi à imposer son univers et ça fait quand même plaisir car ce n’était pas gagné d’avance. Qu’on aime ou pas, elle m’a l’air d’avoir bien des ressources et tout le potentiel nécessaire pour nous surprendre…[/three_four]

[break][three_four]Wale Ambition
S’il y a trois albums rap qui étaient très attendus fin 2011, c’était bien ceux de Drake, J.Cole… et Wale. Le dernier a toutefois pris du temps à traverser l’Océan Atlantique puisqu’il est arrivé dans les bacs… au mois de mars. Je ne vais pas m’en plaindre parce que je ne m’étais jamais penchée sur ce cas. Verdict : Ambition ne satisfera peut-être pas les puristes mais pour moi qui reste assez mainstream niveau rap, ça passe comme une lettre à la poste. Les instrus, éclectiques, sont très soignées et tout est impeccablement posé. Mention spéciale pour les featurings bien choisis et surtout, réussis.[/three_four]

[break][three_four]Jeremy Passion Pixelated [EP]
Jusqu’à il y a deux semaines, j’étais une fan de Jeremy Passion vivant dans le péché : je n’avais encore jamais acheté sa musique. Et pour cause : j’aime avoir un album dans mes mains. Dès lors, il est juste inconcevable pour moi de dépenser des sous pour un opus que je ne vois pas, que je ne touche pas. Du coup, j’écoutais More Than A Feeling sur Spotify, disque qui nourrit désormais ma bonne vieille – elle a 14 ans et je continue à l’utiliser, malgré qu’on m’ait offert mieux – radio. Merci Jeremy. Mais surtout merci pour le Pixelated [EP] et sa 1ère track qui constitue la meilleure et la plus pure intro de tous les temps. Brillant.[/three_four]

[break][three_four]Labrinth Electronic Earth
Quand je bosse sur l’interview d’un artiste, je me mets dans l’ambiance en m’imprégnant de sa musique lors de l’étape de la préparation et puis lors de la rédaction ou du montage. Et parfois, je développe une véritable lubie pour l’album en question qui tourne alors en boucle pendant des jours, voire même bien souvent des semaines. Je suis loin d’être une grande fan des sons électroniques mais Labrinth m’a bien eue, à tel point que j’envisage de m’acheter une édition collector totalement inutile (oui parce que chaque titre y a son propre CD, ce qui n’est absolument pas pratique sauf pour s’en mettre un en repeat sur radio).[/three_four]

[break][three_four]Estelle All Of Me
D’Estelle, j’ai l’impression qu’on ne retient que le tube American Boy (une tuerie, il faut bien l’admettre) et One Love, avec David Guetta. C’est bien dommage car, à l’écoute d’All Of Me, j’ai pu constater qu’elle était une chanteuse bien trop sous-estimée, tout du moins dans nos contrées puisqu’aux States, elle se faufile aisément dans les charts Billboard. Si elle s’inscrit définitivement dans la lignée d’une Mary J. Blige, elle manque cependant selon moi de morceaux suffisamment forts que pour susciter réelle attention et addiction. Du coup, l’opus s’écoute bien volontiers mais retrouve rapidement sa place sur mon étagère. Certes, il ne prendra pas la poussière. Mais il ne se situera pas non plus à portée de main. Estelle peut frapper bien plus fort que ça, j’en suis persuadée.[/three_four]

[break][three_four]Melanie Fiona The MF Life
Dans la famille des chanteuses sous-estimées en Europe, je demande Melanie Fiona. Là où elle se distingue d’Estelle, c’est qu’elle n’est jamais là où on l’attend. Distinguée lors des derniers Grammy Awards pour sa collaboration avec Cee Lo Green (Fool For You), la Canadienne excelle en solo avec un son toujours plus mature. 17 chansons (ça mérite d’être souligné tellement c’est rare) sur ce second opus et pas une seule à jeter, surtout pas 4AM, Wrong Side Of A Love Song et I Been That Girl, où l’on reconnaît bien la patte de Drake.[/three_four]

[break]Tous les albums cités sont déjà dans les bacs à l’exception d’Electronic Earth de Labrinth qui sortira au mois de mai en Belgique mais qui est déjà disponible sur Spotify, Deezer et iTunes.

Erratum : Si vous êtes attentifs, vous aurez sans doute remarqué que c’est l’album et non l’EP de Jeremy Passion qui figure sur l’image. On va dire que l’EP était trop fin (épaisseur d’un single) pour figurer de profil hein…

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