Le fabuleux destin d'Adil (interview)

Le fabuleux destin d'Adil (interview)

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Avant de commencer, mettez-vous à l’aise et embarquez votre mug (de café, si vous voulez vraiment prétendre passer un moment avec Adil, parce que c’est ce qu’il suggérerait de faire) : cette interview est longue, très longue. C’est d’ailleurs la plus longue de l’histoire d’Urban Soul. Mon professeur de journalisme avait pour habitude de nous répéter l’expression “Kill your daisies”, nous contraignant ainsi à éliminer toute fioriture de nos articles. Vous devinerez sans doute que j’ai toujours eu beaucoup de mal à suivre son conseil, étant très attachée aux détails insignifiants. Mais pour une fois, j’ai tenté… et je ne suis pas parvenue à faire plus court que ces 26 minutes.

Après tout, qui oserait dire non à une histoire inspirante ? Et le conte d’Adil est justement plutôt épatant. Il vous prouvera que l’on peut aller loin avec un sourire, une ouverture d’esprit et beaucoup de travail. À 16 ans, le chanteur belge figurait parmi le top 10 d’Idool, la version néerlandophone de Nouvelle Star. Quelques années plus tard, il pliait bagage pour aller vivre à Barcelone. Faisons un bond jusqu’à 2016 et nous le retrouvons à la finale nationale de l’Eurovision. Peu après, il se rendra en voiture de l’autre côté de la Manche, réservant un Airbnb avec ses propres moyens afin d’enregistrer une chanson par jour en studio avec le co-auteur de son titre pour l’Eurovision. De retour en Belgique, il enverra ses démos aux grandes maisons de disques et décrochera un contrat de distribution avec Sony Music. Oui, ça paraît si simple. Et pourtant, le fabuleux destin d’Adil ne se résume pas qu’à de la chance, du talent et quelques rencontres intéressantes et c’est d’ailleurs pour cette même raison que je peux vous annoncer que des initiales apposées sur les pages d’un joli contrat ne signent pas toujours la fin de la partie. Il vous faut aussi énormément de cœur et de courage.

“Tu es sûr(e) de vouloir quitter ton job ? Tu parviens à gagner ta vie avec ton activité actuelle ? Tu fais quoi toute la journée ?”. Ces questions, Adil les a probablement entendues des dizaines de fois et elles me sont également familières, en tant qu’indépendante flirtant avec un milieu plus créatif. Cela explique pourquoi ses paroles résonnent autant en moi. Parce que je le crois quand il m’assure qu’il est debout tous les matins pour tirer le meilleur parti de sa journée. Je le crois quand il me raconte qu’il travaille du matin au soir parce que, quand on aime, on ne compte pas – ni ses sous, ni les heures. Aimer est bien le mot-clé : je peux vous garantir qu’il n’y a pas plus beau luxe au monde que celui de se réveiller chaque jour pour faire quelque chose qui vous passionne ! Et j’aime penser que l’histoire d’Adil vous incitera vous aussi à prendre des risques et à vous battre pour vos rêves !

Restez connectés pour la deuxième partie…

Aimez Adil, suivez Adil.

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