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©Giulia Lorito.
Les demoiselles en fleur qui passent par-dessus la barrière, compressée par d’autres gazelles (quoique le terme est sans doute trop élégant) qui poussent encore et encore désireuses d’atteindre le premier rang, je pensais que ça n’arrivait qu’aux concerts du feu Michael Jackson. Naïve étais-je.
Hier soir, à l’Ancienne Belgique, c’était crêpage de chignons, envolée de chips et flopée de coups. Les groupies de Tremaine s’y sont données à cœur joie, livrant une bataille sans merci dans l’espoir de découvrir un détail de son anatomie qui leur était jusque-là passé inaperçu.
En bande sonore de ce véritable film d’action, du bon R&B US comme Trey nous y a habitués depuis 5 ans déjà, lors de la sortie de son premier album I Gotta Make It. Can’t Help But Wait, I Need a Girl, Last Time, I Invented Sex… Les morceaux s’enchainent, soutenus par une remarquable performance vocale et surtout, des musiciens de qualité qui nous ont ainsi offert une surprenante version rock de Black Roses et des reprises réussies du Paper Planes de M.I.A., Hard de Rihanna ou encore Lil Freak d’Usher & Nicki Minaj.
Malheureusement, il fera l’impasse sur la plupart des titres de ses deux premiers opus, préférant mettre en avant Ready qui lui a permis d’enfin rencontrer le succès outre-Atlantique. Pas étonnant qu’il ait alors opté pour jouer la carte du sexy (et plus) tout au long du show, proposant à la gente féminine de faire travailler leur imagination (et leurs hormones) au fur et à mesure de son strip-tease. Il ne manquait plus que ça. D’ailleurs, je défie tout homme de demander à une personne du sexe opposé « Veux-tu me gratter le dos ? » et d’obtenir un « OUI » massif pour réponse.
Avec tout ça, on en oublierait presque la prestation de ce cher Trey Songz. La faute à qui ?
