Le grenier d'Urban Soul | JoJo

Le grenier d'Urban Soul | JoJo

Si JoJo était impressionnante à 13 ans avec Leave (Get Out), elle l’était déjà à 7 ans sur le plateau de l’émission américaine Kids Say the Darndest Things, présentée par Bill Cosby. Véritable jukebox, la petite – qui a commencé à chanter en imitant les chanteuses soul et R&B – passe avec une facilité déconcertante d’un registre à l’autre, sous les instructions du comédien.

Un an plus tard, dans Destination Stardom, elle reprenait avec énergie la célèbre chanson d’Aretha Franklin, Respect. Ça tombe bien puisque c’est le seul mot qui me vient à l’esprit en regardant sa prestation.

Aujourd’hui, ça fait bientôt 7 ans que JoJo n’a plus présenté de nouvel album, à l’exception de deux mixtapes. La faute à la situation de son label, Blackground Records (sur lequel était signé Aaliyah et à qui j’avais d’ailleurs déjà jeté la pierre). “J’ai enregistré trois versions de ce troisième album. On a choisi la tracklist, fait plusieurs séances photos, choisi la cover, les crédits, tout, a-t-elle expliqué à BuzzFeed, précisant qu’elle n’avait aucun signe de vie du label auquel elle est toujours liée par contrat. Blackground Records a perdu son deal de distribution face à Interscope, et si vous pouviez obtenir d’eux une réponse quant au pourquoi, ce serait un miracle parce que je suis sûre qu’ils n’engageraient pas cette conversation avec vous”. C’est d’ailleurs à cause de ce nouvel accord avec Interscope que le procès qu’avait entamé JoJo en 2009 contre Da Family Entertainment/Blackground a été abandonné. Sauf que, trois ans plus tard, Interscope a lâché Blackground qui se retrouve à nouveau sans distribution.

Lasse de devoir attendre que la situation s’améliore, la jeune femme a offert à ses fans la mixtape Agápē, disponible gratuitement sur la toile. Et si vous voulez en savoir plus sur les aléas de sa carrière, je vous recommande de lire l’article de BuzzFeed dans son intégralité.

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