Plus d’un an après la sortie de son cinquième album solo Je suis en vie, Akhenaton dévoile le visuel de Souris, encore…, ode à sa fille qui aurait dû se retrouver sur l’opus Arts martiens de son groupe IAM mais qui a été “enlevé au dernier moment, car trop personnel”, avait-il expliqué à Paris Match. “C’est une chanson qui lui dit ‘Je ne vais pas diriger ta vie, choisir comment tu t’habilles, te coiffes, si tu dois porter un voile ou teindre tes cheveux en bleu, je vais simplement t’aimer pour ce que tu es’, avait ajouté le rappeur. C’est aussi un avertissement au petit copain. Papa est là et il est napolitain ! On a établi des choses avec mes enfants, on mange ensemble à table et on parle. Un repas, je peux être leur pote, et un autre le père moins sympa. Un des sujets qui m’horripile, c’est les profs. Je suis d’accord pour dire que certains font mal leur boulot, mais entendre mes gamins dire que c’est systématiquement leur faute… J’essaie de garder un équilibre, d’être juste, de ne pas leur donner raison sur tout, et pas tort sur tout”.
À l’image, rien de thug, mais la simplicité et l’émotion d’Akhenation, de l’amour à en revendre, de la douceur, et énormément de bienveillance. On est loin, très loin, du gangsta rap et de l’egotrip. Réalisé par Phil Tetu entre Bangkok et Marseille, le clip se présente comme un message d’un père à sa fille sur fond de danse, grâce à la participation de Preaw (qu’est-ce qu’elle est belle ?!) et Arm. Et je ne peux être la seule à penser que ça fait du bien.
