Chris Mhina, le Suédois qui fait grimper la température...

Chris Mhina, le Suédois qui fait grimper la température... [two_two]

© Cris Design Photography

[/two_two]En 2011, les nouveaux talents se trouvent définitivement en Europe. L’Angleterre nous pond généralement quelques très bons artistes soul et c’est à présent sur le cas de la Suède qu’Urban Soul a décidé de se pencher. Car à Stockholm est en train de germer une graine de star dans la lignée de Chris Brown, Trey Songz et consorts : j’ai nommé Chris Mhina.

Chris Mhina est un charmant métisse de 19 ans, né d’une mère suédoise et d’un père tanzanien. Et c’est grâce à ce dernier qu’il est tombé dans le bain de la musique à 8 ans : « Je pense que j’ai commencé à m’y intéresser à cause de mon papa qui est producteur (ndlr : il a notamment travaillé avec Dr Alban à qui l’on doit les titres eurodance Sing Hallelujah et It’s My Life). Il m’a beaucoup inspiré. Et il m’a toujours dit que j’étais fait pour chanter mais je n’ai jamais voulu y croire jusqu’à mes 15 ans où j’ai enfin commencé à prendre le chant au sérieux. (…) Il m’a beaucoup appris sur la musique, la création d’une chanson etc. Et lorsqu’il m’a appris à me servir de programmes pour composer, j’ai tracé ma propre route en solo », a-t-il raconté à Urban Soul. Et à 12 ans, c’est à nouveau Papa qui le poussera à jouer du piano… sauf qu’il n’est jamais arrivé à ses fins : « Cela n’a pas fonctionné ! Pas parce que je n’aimais pas ça mais j’étais jeune et je n’avais aucune patience pour apprendre à jouer d’un instrument. Je voulais savoir jouer directement ! Donc actuellement, mon seul instrument est ma voix », s’est remémoré Chris qui parvient aujourd’hui à composer grâce à la magie de la technologie et qui écrit également ses propres textes. Des paroles qu’il va puiser dans sa propre expérience : « Je pense que je m’inspire beaucoup de la vie. Parfois, tout va bien mais les choses peuvent aussi être compliquées et vous en tirez souvent des leçons. C’est ce qu’on appelle l’expérience. J’ai mes histoires : Give You My Heart est une chanson basée sur mon vécu, Can’t Get Enough en est une autre. Mais j’adore aussi inventer des histoires… », a expliqué cet incontournable lover qui se retrouve fatalement bien souvent à parler d’amour. Monsieur serait-il en couple ? « Je suis complètement célibataire. Je ne cherche pas vraiment à sortir avec quelqu’un. Pour le moment, je me concentre juste sur mon travail mais j’aime bien passer du temps avec des personnes intéressantes… », a-t-il confié.

[four_five]Outre les filles, on aurait tendance à penser que ce qui inspire Chris, c’est surtout le R&B actuel : au fil des chansons de son premier EP Chapter 1: Paperwork (en référence à toute la paperasse dont il faut s’occuper lorsqu’on se lance dans un projet, « Paperwork » est une métaphore pour ses premiers pas d’artiste), on ne peut s’empêcher de constater de troublantes ressemblances avec les intonations de Trey Songz ou les down-tempos de Lloyd… Mais le jeune Suédois connaît ses classiques : « Évidemment, j’écoute beaucoup de musique moderne et ça m’inspire. Mais je ne pense pas y prêter beaucoup d’attention ! Je suis vraiment fasciné par des artistes comme Michael Jackson, Marvin Gaye, Prince… J’ai étudié leur technique vocale, ils sont à l’origine de ma façon de chanter. Et bien sûr, je suis influencé par des artistes comme Chris Brown ou Trey Songz mais ce n’est pas ce que j’écoute principalement », a déclaré le chanteur. En tout cas, la magie opère et son premier clip Taking Pictures a déjà récolté plus de 175 000 vues sur YouTube depuis sa publication le mois dernier et le titre est déjà diffusé dans de grosses radios suédoises alors que son équipe n’a même pas encore débuté la promo du single ![/four_five]


 
 

Si ce début de carrière fracassant le réjouit, pour l’instant, cet étudiant du Rytmus Musikergymnasiet – prestigieuse école de musique de Stockholm – a d’autres projets en tête : « C’est mon dernier semestre à l’école. J’essaie de me concentrer là-dessus. Je veux obtenir mon diplôme avant de m’investir complètement dans la musique : l’école avant tout. J’avais juste l’impression que c’était le bon moment pour sortir la vidéo de Taking Pictures. Un autre clip viendra mais je ne sais pas encore quand. (…) Je ne pense pas entamer des études universitaires (…) mais je fais de mon mieux pour avoir de bons résultats. Une chose à la fois… », a avoué Chris, qui jongle entre les cours et les sessions en studio d’enregistrement. Ambitieux, la procrastination, il ne connaît pas ! Alors quand il n’a pas la tête plongée dans les devoirs, il troque son stylo pour un micro afin de travailler sur son premier album : « On bosse dessus en ce moment ! On prépare du lourd et ça sonnera comme mon EP, c’est tout ce que je peux te dire. Mais ce sera un peu différent : on veut séduire un public plus large. On gardera une orientation R&B mais on va mélanger les genres », a-t-il révélé. Inquiète à l’idée d’entendre un énième morceau à la Guetta/Black Eyed Peas dans ma radio, je lui demande s’il sous-entend qu’il se laisserait bien tenter par l’électro : « Si je devais le faire, je le ferais mais en gardant mon propre style. Je ne laisserai pas tomber mes fans ! », m’a-t-il répondu en riant. Ça ne me rassure pas vraiment mais j’ai confiance en son talent.

[two_two][/two_two]Ou plutôt ses talents. Car Chris Mhina ne se limite pas à la chanson : il donne aussi dans la comédie. Il a ainsi déjà joué dans trois films suédois, à savoir Rosa: the Movie, Förortsungar et 7X. Une seconde passion qu’il ne prend pas non plus à la légère : « J’ai toujours voulu être un entertainer, toucher à différents domaines : le chant, le théâtre… Je veux juste divertir les gens. Donc tourner un film, ce n’était pas du hasard : cela faisait partie de mes projets. Cela a toujours été l’une de mes envies, à côté de la musique. J’ai toujours eu ça en tête : être acteur », a-t-il commenté. Mais pour l’instant, on aura plus de chance de retrouver Chris sur une scène de concert que sur un plateau de tournage : « Je travaille avec la même équipe depuis mes 13 ans. Depuis tout ce temps, mon manager s’occupe de moi et de mon développement en tant qu’artiste. Nous collaborons, nous sommes partenaires. Je ne suis pas encore officiellement signé mais je pense que le plan, c’est d’être signé sur un gros label. Ceci dit, ce n’est pas sûr parce qu’en Suède, tu peux faire beaucoup de choses en indépendant », a-t-il conclu. Et osons espérer qu’il traversera même la Baltique afin de s’exporter dans le reste de l’Europe, parce qu’il le vaut bien ! La preuve en musique sur son site Internet où vous pourrez télécharger gratuitement son premier EP Chapter 1: Paperwork
 

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