Non, j’ai toujours pas fini. Non, je ne compte pas me taire. Non, je ne pense pas m’en lasser un jour.
Si vous visitez régulièrement Urban Soul, le nom d’Alex Vargas devrait désormais vous être familier puisque je ne cesse de tarir d’éloges à son propos depuis que l’amie Charlotte m’a suggéré de l’écouter en janvier dernier : je lui ai ainsi consacré une interview, un quiz musical et plus récemment, une chronique de concert. En février, je m’extasiais face à son morceau Shackled Up, découvert en live alors qu’il assurait la première partie de Bear’s Den. La claque. “Alex, si tu me lis : sors ce titre”, ai-je osé écrire. Sans vouloir me vanter, il se trouve qu’il a décidé d’exaucer mon vœu. Bon d’accord : c’était un vœu que je devais sans doute partager avec bon nombre de fans, il a juste voulu satisfaire la majorité, ok, mais laissez-moi me sentir privilégiée.
Donc, Shackled Up est le nouveau single extrait de l’EP Giving Up The Ghost à paraître le 22 janvier, pour mon plus grand plaisir. Je demandais aujourd’hui à un ami quelle chanson aurait ses faveurs s’il ne pouvait plus en écouter qu’une seule jusqu’à la fin de ses jours et en ce qui me concerne, je crois bien que c’est celle-ci (ou Gravity de Jamie Woon — mon cœur balance). Depuis sa sortie officielle hier soir, toute la blogosphère bouillonne et s’époumone à souligner le génie de cette piste, qui m’avait prise aux tripes en acoustique, qualifiée d’alt-pop par certains, de rnb et d’électro soul par d’autres. Alex Vargas, lui, appelle ça de la “noise soul” et il a bien raison, au fond : sa musique est une jolie collection de petits bruits avec une âme à l’intérieur. Un cœur qui fait boum. Un souffle tantôt léger, tantôt saccadé. Quelques pas. Un frisson. Avec Shackled Up, il nous livre une fois de plus une décharge d’émotion, reflet d’une extrême sensibilité, à l’image de ce corps écorché vif qui illustre la pochette de son EP.
Ce dernier comprendra 6 titres produits avec son acolyte de toujours, Tommy Sheen, dont la piste éponyme Giving Up The Ghost, Solid Ground, Wear Your Demons Out (qui m’a aussi bien fait user le bouton replay), Oh Love, How You Break Me Up ainsi qu’Ashes, dévoilé ce mercredi sur Crackintheroad. Que du beau et du bon. Et en live, c’est encore mieux alors ouvrez l’œil…
