Enfin bref. Revenons-en à notre Hawaïen qui, oh ! bonheur, a choisi de faire son entrée sur The Other Side, ma chanson préférée de Doo-Wops & Hooligans (comme les neuf autres de l’album – oui, je suis la seule personne au monde à ne pas aimer Just the Way You Are). Belle entrée en la matière avec une fin tellement énergique que le titre pourrait fonctionner tout aussi bien en clôture. Et déjà, après le soulful Top of the World, de grosses flaques dégoulinaient de son visage… Non, on ne crie pas au dégoût parce que quand Peter (on est intimes, oui) transpire, c’est de sex-appeal. Et le phénomène s’intensifie lorsqu’il se déhanche sur Runaway…
Puis, si ce show sera si mémorable pour moi, c’est aussi parce qu’il s’est passé quelque chose de fort entre Bruno et moi. Dès qu’il m’a aperçue à travers la foule, il n’a pas pu faire autrement que de me dire à quel point il était impressionné par ma beauté. « Beautiful girls all over the world, I could be chasing but my time would be wasted : they got nothin’ on you baby » ou autrement dit : c’est bon, vous pouvez toutes arrêter de lui faire les yeux doux, c’est pour moi qu’il a craqué. La preuve ici à 2min30 parce que, oui, c’est moi la teubé à qui il dit bonjour de la main (brûlez de jalousie) :
Il était tellement sous le charme qu’il m’a ensuite demandée en mariage, me suppliant « Just say I do, tell me right now baby ! » (d’ailleurs, le jour J, c’est là-dessus qu’on dansera et ne me volez pas mon idée de génie). Évidemment, je n’ai pas su résister… Je vous avouerai par contre que je n’ai pas trop apprécié qu’il divulgue les détails de notre vie privée, en racontant sans pudeur Our First Time (bilingue, t’as vu ?). Mais bon, il le fait tellement bien…
Trêve de plaisanteries (oui, je n’étais pas sérieuse, starstruck je suis mais pas à ce point). Je pense que je ne suis jamais sortie d’un concert avec un sourire aussi énorme. On mettra ça sur le compte du jeune homme de 26 ans qui sait établir une connexion incroyable avec son public en un falsetto, deux temps, trois mouvements, soutenu par ses musiciens avec qui il entretient une grande complicité. Mention spéciale à son acolyte Philip Lawrence d’ailleurs, choriste et membre de son équipe de production The Smeezingtons. Ce monsieur a un talent à la hauteur de Bruno et une joie de vivre à toute épreuve sur scène ! Car hier soir, il y avait bien non pas une, non pas deux, mais bien TROIS stars à Forest : Bruno, lui… et moi. Mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un jour (ceci est un teaser de sadique pour vous donnez envie de revenir sur le site régulièrement dans l’espoir que je vous conte mon anecdote).
À la sortie, la pluie nous attendait. Pourtant, on nous avait prévenus à l’intérieur : It Will Rain, nous chantait notre idole en compagnie de Skylar Grey (je suis tellement drôle parfois). Ma soirée est donc tombée à l’eau… au sens propre, uniquement. Parce qu’après que Bruno m’ait promis la lune des mois durant dans ma sono, il m’a offert les étoiles m’envoyant bien plus loin qu’au 7ème ciel, les pieds bien sur terre mais la tête et le cœur sur sa planète Mars.