Les artistes semblent s’être passé le mot cette semaine pour tous sortir leurs nouveaux clips. J’ai donc décidé de procéder à une petite sélection 100% féminine juste pour vous, avec Jessie Ware, Nelly Furtado et Elle Varner au programme (et Zaho en bonus) !
On commence par la sublime Jessie Ware qui nous présente Night Light, son second titre extrait de Devotion. Ce premier opus lui vaut d’être nominée dans la catégorie Album de l’année au britannique Mercury Prize. Oserais-je le dire ? Allez, oui. Pour moi, ce clip ne fait que renforcer ce que je pense depuis Wildest Moments : Jessie est la nouvelle Sade. Et j’espère que son concert (complet !) à l’AB le 24 novembre prochain me le confirmera…
Voilà quelques années maintenant que Nelly Furtado était tombée aux oubliettes dans nos contrées. Après Loose en collaboration avec Timbaland, la chanteuse portugaise est passée quelque peu inaperçue avec Mi Plan, un album en espagnol. Elle revient cette fois avec The Spirit Indestructible et, après écoute, je ne suis franchement pas conquise. Je la sens un peu le cul entre deux chaises entre la pop-folk de ses débuts et le hip-hop/R&B… Pourtant, les mélanges n’ont jamais été pour me déplaire alors peut-être devrais-je faire preuve d’un peu d’indulgence et y jeter une deuxième oreille. En attendant, l’un ou l’autre morceaux ont tout de même réussi à attirer mon attention dont le nouveau single Parking Lot.
Je ne me souviens pas vous avoir touché mot sur Elle Varner. Et je devrais avoir honte car son premier album, Perfectly Imperfect, est une perle. Je pense que je ne m’en étais pas rendue compte jusqu’à ce que je m’attelle à la constitution de la playlist Urban Soul : dur de faire son choix parmi 11 tracks qui vous remuent (la tête ou les entrailles). Si vous ne connaissez pas encore, c’est le moment où jamais de prendre le train en marche avec I Don’t Care.
BONUS
Zaho et sa voix incomparable font elles aussi un come-back avec Contagieuse, dans les bacs le 3 décembre prochain. Et ça commence assez fort avec un single intitulé… Boloss. Oui, ça se passe de commentaires je crois. Je n’ai personnellement jamais compris pourquoi ses mid et uptempos n’avaient pas la même qualité d’écriture que ses ballades. À vrai dire la réponse est sans doute dans la question. Au fond, je ne devrais même pas le relever : dès la première écoute, j’ai été contaminée. Zaho est définitivement contagieuse.
