Webreal TV | Zaho : “Mes thèmes sont beaucoup plus osés”

Webreal TV | Zaho : “Mes thèmes sont beaucoup plus osés”

Zaho fait partie de mes souvenirs MySpace. Je l’y avais découverte avec sa mixtape, avant la machine à tubes que fut son premier album Dima, hits que j’ai chantés à tue-tête avec l’ami Joseph en novembre 2008 lors de sa date belge au Coliseum (mémoire d’éléphant, je sais).

4 ans plus tard, la chanteuse algérienne revient enfin confirmer son succès avec un second opus intitulé Contagieuse parce qu’elle a été “touchée par des gens et par des rencontres” et qu’elle voulait “toucher d’autres personnes à [son] tour”. Mais comme elle l’a si bien fait remarquer sur le plateau de la Webreal TV ce mercredi 7 novembre sur MCE, elle ne nous a jamais vraiment quittés :

“Je n’ai pas abandonné lâchement pendant 4 ans mais seulement pendant 1 an et demi puisque j’ai toujours été présente à travers des collaborations, à travers ma plume pour d’autres artistes ou, tout simplement, sur les réseaux sociaux. Je sors un album quand j’ai envie de le sortir et quand j’ai quelque chose à raconter et que je suis fière de présenter et défendre”, a expliqué Zaho qui s’est investie corps et âme dans ce nouveau projet. À quoi peut-on donc s’attendre le 3 décembre prochain ? Certainement à une grande diversité musicale avec un guitare-voix, un featuring avec son ami Rohff mais aussi certains sons plus rock et pop :

“C’est une évolution. J’ai osé plus de thèmes différents. Je me suis plus investie dans la musique – dans le sens où chaque chanson a un univers particulier qui accompagne le thème – et dans l’écriture : j’ai pris le temps de réviser, d’effacer, de travailler sur une double lecture afin de pouvoir lire entre les lignes et de créer un puzzle. Je ne voulais pas d’un album trop sucré, qui soit évident dès qu’on l’écoute. Selon ton état, tu t’attacheras à une chanson ou à une autre et c’est un peu ça qui m’a fait grandir dans la musique : écouter des albums comme ça.”

Les uptempos très produits à gros gimmicks côtoieront donc à nouveau des ballades poétiques et c’est justement là que réside toute la magie du talent de Zaho : c’est l’une des rares artistes francophones à pouvoir se permettre une aussi grande liberté artistique. Car si j’avoue avoir eu les yeux me sortant des orbites à la première écoute de Boloss, c’est avec tout autant d’honnêteté que je me dois d’admettre qu’une onde de joie me parcourt désormais à chaque fois que le titre retentit (ne me dites pas que vous ne kiffassez pas bégayer en choeur avec Zaho lors du pré-chorus ! Et oui, je suis amoureuse d’Alexandre et Chad même s’ils n’ont pas l’air d’en toucher une dans le clip, je vous jure que ce sont des danseurs hors pairs ! – plus longue parenthèse de l’histoire d’Urban Soul). La fièvre a beau parfois faire délirer la star de 32 ans, cette dernière a toujours le remède et les bons mots pour panser nos blessures et soigner nos maux. Et je connais déjà le diagnostic qu’engendrera ma consultation de Contagieuse : comme son grand frère, cet album indique tous les symptômes de la talentinite aigüe, une maladie incurable plus communément appelée le talent.

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P.S. : Chère Zaho, si tu pouvais nous balancer Jardin d’Eden en prochain single, ça ferait fortement plaisir à ma curiosité parce que l’éclat de l’instrumental présage un joli bijou…

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