Aujourd’hui, c’est la jeune fille en fleur qui vous parle. Oui, celle-là même qui vous présentait de David Carreira l’hiver dernier ou qui connaissait par coeur tous les hits de Willy Denzey, M. Pokora et Tragédie (on va pas se mentir : les paroles sont encore intactes dans mon petit cerveau). Et donc vous l’avez compris, on va discuter d’un sujet qui fait souvent trembler les murs : le rnb français.
Parce que la semaine passée voyez-vous, je suis tombée sur Aucune autre, le premier clip de Jonesic, et j’ai immédiatement commencé à dodeliner de la tête. Et ça, dans toutes les langues, c’est bon signe pour l’artiste. Pas le moindre “bébé”, rimes suffisantes et croisées (on va ignorer les répétitions du refrain, OK ?) : j’étais sous le choc. J’ai craqué. Ca parle encore et toujours d’amour, sa voix ne me fait pas grimper au plafond comme un Frank Ocean, un Maxwell ou un Kim Cesarion MAIS… mais… le grain est joli, c’est bien produit et j’ai envie de croire que ça peut marcher pour ce jeune homme de 22 ans qui semblait pourtant prédestiné à devenir forain, comme le reste de sa famille.
“Aucune autre, c’est vraiment une chanson qui est importante pour moi, dans le sens où je me reconnais dans toutes les paroles de A à Z, parce que j’ai vécu ça. Je sais que je suis sincère en la chantant”, a-t-il confié à OFF.tv, révélant au passage que l’album était en préparation et proposerait “un mélange de funk et de musique urbaine, de R&B”. D’ici là, il y a le clip tourné à Los Angeles par Chris Macari (le réalisateur de nombreuses vidéos de Booba) à se mettre sous la dent, avant l’EP d’Aucune autre, disponible le 17 novembre prochain. Il contiendra une version acoustique, un remix avec le rappeur Green et un nouveau titre de Jonesic, Secrets salés.
Aimez Jonesic, suivez Jonesic.
