The Great Escape Festival 2016 | Mahalia, Kevin Garrett, Sam Wills, Loyle Carner, Zak Abel, Craig David & Seramic

The Great Escape Festival 2016 | Mahalia, Kevin Garrett, Sam Wills, Loyle Carner, Zak Abel, Craig David & Seramic

Il y a un an, je partais à la découverte de Brighton, au Royaume-Uni, tombant sous le charme de ses maisons colorées, de sa jetée, de ses couchers de soleil, de sa plage où les galets remplacent le sable fin, de ses mouettes (c’est toujours mieux que les pigeons !) et sa scène musicale. C’est donc avec le plus grand regret que j’avais déserté la ville peu avant le festival The Great Escape dédié aux étoiles montantes de l’industrie. Mais je n’allais pas laisser passer mon tour deux fois et j’ai donc booké mes tickets cette année, dénichant au passage une belle aubaine en ne payant que 29£ (soit 38€) mon pass de trois jours pour assister à plus de 30 concerts entre le 19 et le 21 mai 2016. Qui dit mieux ?

La performance live est toujours cruciale dans l’évolution de mon amour pour un artiste : la flamme s’éteint ou elle s’embrase, c’est souvent tout ou rien. Avec son line-up exceptionnel et extrêmement fourni (durs furent les dilemmes lors des sets programmés au même moment), The Great Escape m’a donné l’occasion de voir sur scène quelques-unes de mes découvertes Urban Soul, dont JONES et Anne-Marie. Rares sont celles qui m’ont déçue, mais certains noms sont néanmoins sortis du lot à l’instar de Mahalia et son charisme impressionnant, de Sam Wills et son groove contagieux, ou encore du paradoxe Kevin Garrett, jonglant sans sourciller entre ses ballades émouvantes et aériennes et son humour noir. Petit coup de cœur également pour le rappeur londonien Loyle Carner dont j’avais déjà écouté quelques titres mais qui s’est avéré particulièrement attachant en live, racontant le décès de son père ou la future arrivée d’une petite sœur adoptive entre deux morceaux. Sans surprise, Craig David a mis le feu à la scène Vevo, chantant derrière ses platines pendant son set TS5, mais mes deux plus grosses claques restent Zak Abel et Seramic. Zak Abel et sa voix, son déhanché, son sourire à tomber par terre. Et Seramic et sa musicalité, sa puissance, ses arrangements. Si vous êtes en quête d’une définition pour la musique, la vraie, ne cherchez pas plus loin : assistez à l’un de ses concerts et vous en sortirez marqués à vie. Je n’ai pas cessé de m’en extasier avec mon amie Charlotte, mais aussi avec D/C, dont j’ai malheureusement manqué une grande partie du concert mais avec qui j’ai discuté sur la plage le temps d’une interview. En attendant de la partager avec vous, je vous propose de revivre avec moi quelques-uns de mes meilleurs moments grâce à la vidéo ci-dessous et n’hésitez pas à vous rendre sur le compte Instagram @urbansoulmag pour encore plus de souvenirs musicaux !

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